Le marché algérien de l’automobile connaît depuis quelques années une crise sans précédent. Les véhicules neufs entrent au compte-goutte, en quantité insuffisante pour répondre aux besoins du marché national.
L’arrêt des importations de véhicules d’occasion et le démantèlement des usines de montage, qui ont été un fiasco financier, ont aggravé la crise.
A cela s’ajoute la détérioration de la situation économique du pays, avec une inflation galopante et un pouvoir d’achat qui s’effrite. Toutefois, le gouvernement algérien semble disposer à examiner les dossiers des constructeurs automobiles qui voudraient investir en Algérie.
Invité ce mercredi 3 novembre 2021 sur la télévision Echourouk, Abdelaziz Guend, directeur général de la compétitivité industrielle au ministère de l’Industrie, a indiqué que 6 constructeurs ont déposé des demandes d’investissement dans l’industrie automobile en Algérie, expliquant que l’Algérie est prête à accepter les demandes des constructeurs, à condition que le slogan « gagnant-gagnant » s’incarne sur le terrain.
Le même responsable a indiqué que le dossier d’importation de voitures de moins de 3 ans pourrait être réglé avant la fin de l’année en cours.
Il a rappelé, a ce propos, que la loi de Finances a réintroduit l’importation de véhicules d’occasion de moins de 3 ans d’âge, reste la promulgation des décrets d’application, a-t-il précisé.
Par ailleurs, M. Abdelaziz Guend a révélé que la commission en charge des dossiers des concessionnaires automobiles a étudié 27 dossiers et 19 ont été rejetés pour non-respect des conditions.