Le ministre de l’Énergie et des Mines, Mohamed Arkab, a révélé que le pic de consommation d’électricité au niveau national s’élevait à 16 224 mégawatts en août dernier, soulignant que la production de l’énergie électrique a été produite à plus de 61.000 gigawattheures, soit une augmentation de 8,8% par rapport à l’année précédente, rapporte ce mardi 2 novembre 2021, le ministère des Relations avec le Parlement dans un communiqué publié sur sa page Facebook.
Lors de sa présentation du budget du secteur devant la commission des finances et du budget de l’Assemblée populaire nationale (APN), dans le cadre du débat du projet de loi de finances (PLF 2022), M. Arkab a indiqué que la consommation nationale d’énergie a atteint 47 millions de tonnes équivalent pétrole fin septembre, enregistrant une augmentation de 5% par rapport à la même période l’an dernier.
Il a expliqué que le secteur est toujours confronté à des défis en répondant à la demande interne de produits énergétiques, en particulier le gaz naturel, qui a connu une hausse dépassant les 45 milliards de mètres cubes.
Hausse de la production et de la fiscalité pétrolière
Le ministre Arkab a indiqué que les revenus de l’État provenant des exportations d’hydrocarbures se sont élevés à 24 milliards de dollars à fin septembre 2021, soit une augmentation significative de plus de neuf (9) milliards de dollars par rapport à la même période l’an dernier, avoisinnant les 15 milliards de dollars.
En ce qui concerne la production d’hydrocarbures, elle a connu une augmentation remarquable de 15% au cours des neuf premiers mois de 2021 par rapport à la même période l’an dernier, pour atteindre environ 121 millions de tonnes d’équivalent pétrole, dont plus de 77 milliards de mètres cubes du gaz naturel commercialisé.
Il a également souligné que l’augmentation des revenus des hydrocarbures et des mines soutiendra les équilibres externes et internes de l’économie nationale, ce qui se reflétera dans l’activité d’exploration et de développement, qui devrait connaître une nouvelle dynamique à la suite de l’application des nouveaux hydrocarbures loi, qui accordait des avantages aux opérateurs nationaux et étrangers.
Dans ce contexte, M. Arkab a indiqué qu’il prévoit le forage d’environ 860 puits entre 2021 et 2025, à un rythme de 172 puits par an, ce qui permettra, selon lui, de soutenir la production totale d’hydrocarbures, qui devrait augmenter de 8%, pour atteindre environ 196 millions de tonnes d’équivalent pétrole en 2025.
Il a expliqué que la reprise de l’économie mondiale et le retour progressif des déplacements, des moyens de transport et la levée progressive du confinement ont entraîné une augmentation de la demande d’énergie, notamment de gaz naturel, dont les prix ont enregistré une hausse.
Les prix du pétrole ont également connu une tendance à la hausse, dépassant les 80 dollars le baril, le plus haut niveau depuis 2018, a rappelé le ministre.
Le fiscalité pétrolière estimée à 2104 milliards de dinars, sur la base d’un prix de référence de 50 dollars le baril, soit une augmentation estimée de 09 % par rapport à la fiscalité pétrolière inscrite dans la loi de finances pour l’année 2021.