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Cantines scolaires : le repas chaud « n’est encore que mirage » dans certaines wilayas

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Les débats des députés de l’Assemblée populaire nationale (APN) autour de l’exposé du ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Kamal Beldjoud, présenté, jeudi devant les membres de la commission des finances et du budget de l’APN, ont porté sur l’impérative révision de la gestion des cantines scolaires et l’accès des élèves à un repas chaud d’une haute valeur nutritive.

La majorité des intervenants ont souligné, à ce propos, que la consécration d’un repas scolaire d’une valeur de 45 da était insuffisante, rappelant les instructions du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, relatives à l’impératif de fournir des repas de haute valeur nutritive, notamment dans les zones d’ombre, s’interrogeant sur le sort de l’Office national des œuvres sociales qui n’a toujours pas vu le jour.

Les intervenants ont précisé, dans ce sens, que le repas chaud dans les cantines scolaires « n’est encore que mirage » dans certaines wilayas en raison « de l’absence d’un véritable suivi de l’opération de gestion des cantines », insistant sur l’impératif de donner « des instructions fermes pour le suivi des cantines scolaires et l’augmentation de la valeur nutritive des repas ».

Certaines députés ont évoqué, dans un contexte lié, le « manque, voire l’absence, du transport scolaire dans certaines régions », obligeant les élèves du cycle primaire à « parcourir de longues distances pour arriver à l’école », appelant à l’augmentation du nombre des structures scolaires, notamment dans les zones enclavées.

Par ailleurs, la majorité des intervenants ont plaidé pour la révision de la situation des travailleurs du réseau social et leur intégration ainsi que l’amélioration de la situation financière et professionnelle des travailleurs des APC, en sus de l’ouverture du recrutement pour remplacer les retraités, notamment pour les agents de nettoyage.

Les intervenants ont également souligné l’absence de centres de police dans certaines régions en dépit de leur forte densité de population, ce qui a entrainé « la propagation des bandes criminelles et des trafiquants de drogue », relevant, dans ce sens, « l’existence de centres de police et de commissariats achevés et qui ne sont toujours pas entrés en service en raison de l’absence de l’élément humain, d’où l’impératif d’ouvrir le recrutement ».

Concernant les collectivités locales, les députés ont mis en avant l’importance de permettre aux présidents d’APC de participer à « la création de richesse à travers l’exploitation des moyens disponibles, notamment touristiques ».

Ils ont évoqué également la question d’annulation de la taxe sur l’activité professionnelle, soulignant son impact négatif sur les revenus de la commune.

Répondant aux questions des députés, le ministre a affirmé que son secteur œuvrait en coordination avec le ministère des Finances « à augmenter la valeur financière du repas scolaire à 90 DA », citant les démarches du ministère visant la prise en charge du transport scolaire, à travers les différentes wilayas du pays, notamment les zones éloignées.

Dans ce contexte, M. Beldjoud a souligné que son département ministériel œuvrait à la révision d’une série de lois relatives à la commune, à la wilaya, aux associations, rassemblement, risques majeurs et aménagement du territoire.

Il est revenu, dans ce sens, sur « la possibilité de faire un recensement général de la population au 1e trimestre de l’année prochaine, en cas de disponibilité des équipements technologiques nécessaires pour la numérisation de l’opération ».

Quant au recrutement au niveau des communes, le ministre a rappelé l’ouverture de « centaines de postes récemment », en sus de « la poursuite du travail pour le règlement de la situation des travailleurs du réseau social ».

APS

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