Après avoir interpellé le président de la République en septembre dernier, les représentants du groupement des concessionnaires automobiles ont adressé une lettre au Premier ministre, Aimen Benabderrahmane, concernant l’importation des véhicules neufs, ont rapporté, hier mercredi, plusieurs médias.
Dans leur correspondance, ils ont appelé à l’abolition de certaines dispositions restrictives des décrets exécutifs afin de développer l’économie nationale, en ce qui concerne la distribution de nouvelles marques de voitures aux concessionnaires, ont rapporté, hier mercredi, plusieurs médias.
Lors de la conférence de relance économique des 18 et 19 août, le président de la République a exhorté les institutions à se concerter avec les opérateurs économiques.
Malheureusement, les concessionnaires automobiles n’ont été consultés d’aucune façon, lors de la préparation du décret exécutif 18-58 du 8 février 2015 pris par l’ancien ministre Bouchouareb. Aussi, le décret exécutif 20-227 du 19 août 2020, qui est une copie presque exacte du premier décret. Il n’incluait pas les concessionnaires automobiles qui ont découvert de graves complications dans ses termes.
En particulier, l’exigence portant sur les infrastructures dans des proportions irrationnelles, ce qui est totalement incompatible avec l’ingénierie financière de l’activité des concessionnaires de véhicules neufs.
Ils estiment que travailler avec des concessionnaires qui ont acquis plus de 20 ans d’expérience en activité avec des constructeurs sur le marché automobile algérien sera certainement le début du succès.
En un siècle, plus de 100 marques automobiles ont disparu. Pour ne laisser de la place qu’à 54 marques mondiales, exploitées par seulement 13 groupes de constructeurs.
L’utilisation du gaz de pétrole liquéfié et du gaz naturel comprimé sera particulièrement bénéfique, tant d’un point de vue économique qu’environnemental, en augmentant le prix du litre d’essence et de gasoil à la pompe de 3 dinars. Cela se traduirait par un revenu supplémentaire de 400 millions de dollars par an.
Il contribuera également au financement de stations-service GPL et GNC, pour un montant de 300 millions de dollars, qui financera un soutien à l’installation de kits GPL et GNC, ainsi que des stations de recharge électrique.
Les articles 4 et 5 limitent le nombre de marques à 2 pour chaque personne morale ou physique, ce qui entrave la liberté d’exercice de l’activité.
En conséquence, le groupe qui détient plusieurs marques, selon les termes de référence, devra désigner plusieurs agents sur le marché algérien. Et la facture d’importation des pièces détachées va forcément doubler en fonction du nombre d’agents représentant les marques d’un même groupe.
Selon la même correspondance, le cahier des charges qui exige la disponibilité des pièces de rechange dans les magasins des concessionnaires doit tenir compte de ce fait afin de modifier les articles 4 et 5 et supprimer la clause limitative des marques et donner la liberté de participer aux concessionnaires de véhicules neufs, afin de réduire le coût d’importation des pièces de rechange.