Depuis son installation le 23 janvier dernier, le Comité Économique Intersectoriel des Médicaments a permis le traitement de 1351 dossiers dont 1040 produits fabriqués localement et 297 produits importés, selon le ministère de l’industrie pharmaceutique.
Elle a permis notamment d’orienter les investisseurs vers des produits à forte valeur ajoutée : 37 médicaments importés sont passés à la production locale, constituant une substitution directe à l’importation et 16 premiers biosimilaires ont été enregistrés. Ce qui a permis de générer pour ces seuls produits une économie de près de 100 millions de dollars.
Il s’agit aussi de la priorisation de l’enregistrement des médicaments génériques avec 34 produits pharmaceutiques hospitaliers et 27 médicaments biosimilaires dans le but de pallier aux situations monopolistiques en favorisant la concurrence pour la baisse des prix.
Notons le ministre de L’Industrie Pharmaceutique le Dr Abderrahmane Djamel Lotfi Benbahmed a présidé, une réunion de travail et de coordination avec les membres du Comité Économique Intersectoriel des Médicaments qui regroupe, en plus des représentants du Ministère de l’Industrie Pharmaceutique, ceux du Ministère de Santé, des Finances, du Travail et de la sécurité sociale et du Commerce, au côté des représentants de la Pharmacie Centrale des Hôpitaux, et de l’Agence Nationale des Produits Pharmaceutiques et Caisse Nationale des assurances sociales des travailleurs salariés.
Cette réunion a été l’occasion pour le ministre de l’Industrie Pharmaceutique de donner quelques orientations concernant la nouvelle procédure de fixation de prix à même de trouver un équilibre entre le développement de l’industrie pharmaceutique nationale et la régulation budgétaire par la maîtrise des dépenses des caisses de la sécurité sociale avec comme objectif de satisfaire le besoin et l’intérêt thérapeutique car les économies réalisées à travers les différentes mécanisme seront affectés pour l’acquisition des produits innovants, notamment pour les maladies rares et l’oncologie.