Les attentes des économies africaines, quant à la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), demeurent insatisfaites à cause des effets de la Covid. Le continent, selon la BAD, a déjà essuyé entre 145 et 190 milliards $ de perte cumulée de son PIB. Pour la BAD, c’est l’heure du réajustement.
La Banque africaine de développement (BAD) s’engage à soutenir financièrement à hauteur de 7 milliards de dollars les échanges commerciaux en Afrique durant les 5 prochaines années, rapporte Bloomberg dans une publication en date du jeudi 7 octobre.
L’institution bancaire du continent, qui s’inscrit dans une logique d’injecter des fonds pour stimuler la croissance dans le cadre de la mise en œuvre de la Zlecaf, entend garantir des prêts accordés aux entreprises pour vendre leurs produits à travers le continent. En l’occurrence, la BAD envisage de soutenir environ 2 000 transactions, renseigne l’institution dans un mail.
Les performances attendues des économies africaines à travers la mise en œuvre de la Zlecaf, entrée en vigueur en janvier 2021, ont été gravement entachées par la crise sanitaire mondiale qui a complètement faussé les prévisions de croissance.
Selon une enquête réalisée par la BAD, les entreprises africaines ont été confrontées en 2019 « à un manque à gagner de 81 milliards de dollars dans le financement du commerce ».
Ecofin