Sur les effets de leur premier baptême de feu les 300 députés de la chambre basse du parlement, se succéderont durant cette semaine, pour apporter, enrichissement, critiques, et remarques, sur le plan d’action du gouvernement. De prime abord, quelques leitmotivs font déjà leur apparition, autour de l’absence de chiffres précis, et sur une projection sur le temps de réalisation de ce plan d’action. Néanmoins dans le fonds, la majorité a considéré que ce dernier est ambitieux et se penche sur les dossiers les plus brûlants. Cependant la crainte de voir les scénarios des précédents plan d’action, notamment leurs divergences avec la réalité du terrain, plane toujours sur l’hémicycle de Zighout Youcef. Une crainte qui prend son origine dans les fameux ratés des anciennes gouvernances, ou l’application des plans d’action, n’était qu’un subterfuge pour gagner du temps. Au demeurant, les représentants du peuple s’affairent à présenter leurs avis et positions, devant les membres de l’exécutif. Voici quelques réactions.
FLN :
Pour Achouri Fawzi «théoriquement le Plan d’action du gouvernement est ambitieux et intégré, mais manquait de vision à long terme, de délais précis, de chiffres. Il manquait également de précisions sur les ressources du financement pour sa concrétisation». Dans le même sillage, de la même formation , Ali Djelouli a relevé que « le problème de la non application des précédents plans du gouvernement sur le terrain, entraînant la perte de la crédibilité de l’Etat devant le citoyen qui attend la réalisation de plusieurs projets qui puissent améliorer sa vie », appelant à « créer une commission chargée du suivi de la mise en œuvre du plan afin d’éviter les anciennes pratiques qui avaient des incidences négatives sur la vie publique ».
Indépendants
Mohamed Mansouri, député issu des indépendants, a indiqué que ce plan «ambitieux jette les bases permettant de bâtir la Nouvelle Algérie, conforme aux attentes des citoyens, et vise à construire une économie diversifiée indépendante des hydrocarbures…». le député Mohamed Ouardi a « déploré l’abandon des projets consacrés aux wilayas frontalières, qui constituent la porte d’accès aux marchés africains, dont la réalisation des infrastructure de base, dont des routes ». En évoquant « les obstacles entravant le développement dans ces zones, il fait savoir que «la route reliant Tamanrasset à In Guezzam n’est pas goudronnée et celle reliant M’sila et Tin Zaouatine reste inachevée».