Le PDG du groupe Sonatrach, Toufik Hakkar, a fait savoir, lundi, que des banques étrangères sont prêtes à financer des projets dans le domaine de la pétrochimie en Algérie.
Pour la réalisation de ces projets, M. Hakkar a expliqué que « nous nous adressons en priorité aux banques locales pour les financer ». Mais, si les fonds locaux s’avèrent « insuffisants, nous ferons appel aux banques étrangères », a-t-il dit.
« Elles nous ont proposé des financements de projets à des taux intéressants (autour de 1%) », a déclaré le PDG de Sonatrach, qui est intervenu lors du Forum de la radio Chaîne 1.
Il a souligné que 2020 a été une année « difficile pour toutes les compagnies », y compris pour Sonatrach, en raison de la pandémie du coronavirus (Covid-19). À ce propos, il a noté que les investissements dans les hydrocarbures ont baissé de « 1 000 milliards de dollars ».
M. Hakkar a rappelé que Sonatrach a investi seule environ « 17 milliards de dollars depuis 2005 » dans l’objectif de « reconstituer » ses réserves en hydrocarbures.
Au sujet des activités de Sonatrach à l’international, Toufik Hakkar a fait savoir que le gisement de Camisia, au Pérou, rapporte entre « 100 millions à 150 millions de dollars » à Sonatrach annuellement. Il a également indiqué que la compagnie nationale envisage de reprendre ses activités au Niger où elle compte dans son portefeuille une « découverte d’hydrocarbures ».