Le Directeur général de la régulation et de l’organisation des marchés au ministère du Commerce, Sami Kolli, a indiqué, ce lundi 19 juillet 2021, lors de son passage à la Radio nationale chaîne 3, que le ministère du Commerce envisage d’imposer l’usage de la facture ou du bon de livraison.
Ces deux documents commerciaux, qui garantissent la traçabilité des produits, sont boudés par les agriculteurs et éleveurs. Des dispositions réglementaires seront prises, selon le même responsable, pour les obliger ainsi que les artisans et les pêcheurs à établir des factures.
« Nous allons imposer ce document d’abord pour garantir l’innocuité des produits et leur qualité », a affirmé M. Kolli, ajoutant que le ministère du Commerce compte « mener la vie dure à ceux qui pratiquent le fardage par exemple ou ceux qui vendent la pomme de terre avec de la terre. Un arrêté ministériel sera publié dans les jours à venir sur la catégorisation des produits ».
Évoquant le développement de la grande distribution en Algérie, M. Kolli a affirmé qu’un autre texte de loi est en préparation pour encadrer l’activité de la grande distribution.
Il a également souligné que « cette loi va encadrer la grande distribution par spécialité, des marchés de gros de fruits et légumes mais aussi des marchés de gros pour d’autres produits, par exemple d’habillement et de maroquinerie, nous avons pour objectif d’en réaliser deux de ce type à Tlemcen et à Médéa ».
« Nous allons tout mettre en œuvre pour avoir des marchés qui répondent aux normes, le premier a été inauguré au mois de Ramadhan, à Ouargla et le deuxième à Bechar, en attendant ceux de khenchela, de Batna et de Tiaret », a annoncé le même responsable, affirmant que « de nombreux opérateurs nationaux sont intéressés par ce type de projet».