Depuis cinq ans, le gouvernement algérien procède à des coupures d’internet pour lutter contre la triche au baccalauréat et la diffusion des sujets sur les réseaux sociaux. Ainsi, de 8h30 à 18h00, les Algériens sont privés d’Internet, ce qui n’est pas sans conséquence sur l’économie du pays, en particulier sur les entreprises.
Ce mardi, au troisième jour des examens, Algérie Télécom s’est exprimé sur ce sujet, expliquant qu’à l’instar des autres opérateurs, l’entreprise veille à accompagner « le déroulement du baccalauréat afin de contribuer à la réussite, à la crédibilité et à l’équité des épreuves de la session 2021 ».
L’opérateur public explique que « la démarche mise en œuvre, qui écarte toute coupure délibérée d’Internet, se limite à des restrictions sur des réseaux de partage spécifiques, et ceci seulement durant la première moitié de la durée de chaque épreuve ».
« Algérie Télécom est à l’écoute des préoccupations de ses clients et reste mobilisée pour intervenir, dans les meilleurs délais, en cas d’éventuelles perturbations », précise l’opérateur public.
