Le Groupe Sonelgaz entame des investissements en Libye, après la signature, en décembre dernier, d’un mémorandum d’entente.
Invité ce lundi 21 juin 2021, Chahar Boulakhras, Pdg du Groupe Sonelgaz, a indiqué que c’est « une démarche qui met les jalons d’une véritable coopération énergétique entre les deux pays et entre les deux entreprises du secteur ».
« Cela concrétise d’abord la stratégie globale du pays, ensuite la vision stratégique de Sonelgaz d’aller à l’international et puis, il s‘agit d’une concrétisation opérationnelle des recommandations du dernier Forum d’Affaires algéro-libyen, tenu le 29 mai dernier », a précisé le patron du groupe public.
A ce propos, M. Boulakhras, a souligné que « cela consolide également l’accord de partenariat, signé en décembre 2020, entre Sonelgaz et Gécol à travers un mémorandum d’entente ».
M. Boulakhras a indiqué que « sur proposition du Groupe Sonelgaz, la décision de connecter l’Algérie à la Libye vient d’être prise lors de l’Assemblée générale du Groupe Sonelgaz, tenue le 31 mai dernier », selon le même média.
Toutefois, M. Boulakhras précise qu’il s’agit de réaliser entre 520 et 530 km de connexion pour relier les deux pays, de Hassi Messaoud à Ghadamès, en Libye. « Un projet complexe et qui nécessite d’importants capitaux», a expliqué le même responsable.
« Les études de faisabilité ont été lancées et avancent à bonne cadence. Les mécanismes de financements sont graduellement mis en place. C’est un projet qui prendra deux à trois ans », a-t-il ajouté.
Abordant le volet formation, le pdg de Sonelgaz a indiqué que la filiale du groupe Ifeg, « à travers l’Association africaine de l’énergie, est présente dans 9 pays africains en termes de formation. Nous avons plusieurs marchés cibles sur lesquels nous travaillons, car l’Afrique représente un fort potentiel. 640 millions d’Africains n’ont pas accès à l’énergie. Il y a des pays où le taux d’électrification ne dépasse pas les 14% ».