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Elections législatives : Les épreuves qui attendent les députés

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Nous y sommes. Ce samedi 12 juin, les algériens avaient rendez-vous avec une des plus importantes étapes du parachèvement du processus démocratique, en l’occurrence les législatives pour un renouvellement des institutions.

Selon les régions, l’opération du scrutin aura révélé dans un premier temps, en attendant les résultats officiels dans 15 jours, une atmosphère nouvelle  à l’image de la campagne qui a précédé le scrutin.

Autrement dit, mitigée entre une crédibilité naissante, et un rejet catégorique de l’opération. Quels que soient les résultats, il est indéniable que ce rendez-vous contribuera à l’émergence d’une nouvelle scène politique, et notamment d’un nouveau gouvernement.

Autant dire que les jeux sont faits, et désormais les députés qui seront nouvellement élus seront confrontés à d’énormes défis, dont le plus important est incontestablement, représenter les électeurs qui les ont propulsés au devant de la scène.

Une mission des plus délicates reposera alors sur les frêles épaules des jeunes parlementaires, dans la mesure où sous le poids de la multi-crise qui accable le pays économiquement et socialement, leurs actions seront grandement attendues et scrutés au moindre petit détail par les citoyens. Car il faut le dire, pour ceux qui ont renoué avec l’acte électoral, en espérant que les promesses de cette fois seront tenues, puisque les règles ont changé et les traces de la «Îssiba» écartés, seront à l’affût du moindre faux pas de la part de leurs représentants.

La rupture avec les anciennes pratiques étant en principe consommée, tous les regards seront braqués sur le nouveau parlement. Ce dernier aura à faire face à la crise sanitaire, à  la crise économique, et aux fléaux sociaux qui ont plongé le pays dans la léthargie durant des décennies. C’est un travail de fond qui nécessite d’établir un état des lieux exhaustif, à même de permettre le lancement des reformes sur des bases crédibles en harmonie avec les attentes du peuple.

C’est en soi la finalité de cette étape qui, même si elle ne met pas tous les algériens en accord, elle ne peut les diviser comme ont tenté de le faire les parties ennemies qui ont tenté de toutes leurs forces de faire capoter ce rendez vous. Leurs objectifs, n’est autre que replonger l’Algérie dans le chaos et l’anarchie pour mieux servir leurs intérêts et ceux de leurs maîtres.

Mais c’était sans compter sur une prise de conscience profonde de la part des citoyens, qui ont senti le danger d’une nouvelle vague de destruction du pays approcher. C’est dans cette optique que se dessinent les grandes lignes de conduite et de travail des nouveaux élus.

Ces dernières s’inscrivent dans la concrétisation d’un état de droit, ou la justice sociale devrait trôner sur toutes autres considérations. Comme il est tout aussi important de concrétiser sur le terrain, le passage d’une économie basée sur la corruption, le clientélisme et la spoliation des richesses, à une économie dont le fondement premier serait le développement et la croissance.

D’autre part, les prochains occupants de l’hémicycle de Zighoud Youcef devront se préparer à insuffler une nouvelle dynamique parlementaire, essentiellement basée sur le contrôle du travail des départements de l’Etat, chose qui a été considérablement réduite depuis longtemps de l’Assemblée populaire.

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