L’Algérie devrait économiser 93 millions de dollars par an grâce à la production locale de 37 produits pharmaceutiques, ainsi qu’à l’enregistrement de 16 médicaments issus des premiers biosimilaires et génériques, selon le bilan du ministère de l’Industrie pharmaceutique, a rapporté, hier samedi, la Radio nationale.
Le ministère faisait référence à la production locale au cours de la période du 1er janvier 2021 au 31 mai de la même année, pour 37 nouveaux produits pharmaceutiques, qui étaient auparavant importés, représentant une économie d’environ 16,34 millions de dollars de la facture d’importation, pour chaque année de consommation, selon la même source.
Ceci s’ajoute à l’enregistrement en cours, durant la même période, de 16 médicaments issus des premiers biosimilaires et génériques, ce qui permettra, selon le ministère, une réduction de la facture d’importation des médicaments, qui s’élèvera à 76,78 millions de dollars.
Le ministère de l’Industrie pharmaceutique a précisé que l’Algérie peut économiser chaque année une consommation de l’ordre de 93,12 millions de dollars, grâce à la « priorité donnée à l’enregistrement des médicaments génériques et produits biomédicaux similaires » initiée par le ministère des Industries pharmaceutiques afin de réduire les « situations monopolistiques », selon le même média.
Le ministère a également prévu une facture totale des importations qui ne dépasse pas 1,2 milliard d’euros, ce qui représente une économie de 800 millions d’euros sur l’ensemble de l’exercice en cours.
Dans le même contexte, le ministère de l’Industrie pharmaceutique a dénombré l’octroi de 18 autorisations d’ouverture d’établissements industriels, ainsi que 230 certificats de produits pharmaceutiques et 284 autorisations de dédouanement (Covid-19) au cours des cinq premiers mois de 2021.