En proie à un écosystème entrepreneurial pas assez développé, et au manque de financement, les start-up d’Algérie, de Libye, du Maroc et de Tunisie pourront bénéficier d’un programme d’accompagnement mis en place par le Groupe de la Banque mondiale pour soutenir leurs activités.
La Société financière internationale (SFI) a annoncé le lancement d’un nouveau programme dénommé « Start Maghreb » qui vise à aider les start-up de quatre pays du Maghreb (Algérie, Libye, Maroc et Tunisie) à accéder à de plus grands marchés en Afrique du Nord.
Selon l’institution, les entreprises technologiques de ces quatre économies figurent « parmi les plus innovantes au monde », a indiqué Xavier Reille (photo), directeur de la SFI pour le Maghreb.
L’initiative permettra aux start-up ciblées d’établir des partenariats avec des bailleurs de fonds, des institutions publiques, des investisseurs, mais aussi des incubateurs.
L’assistance que propose la filiale du Groupe de la Banque mondiale en charge du secteur privé dans les marchés émergents sera essentiellement technique. Elle espère favoriser le développement de jeunes entreprises technologiques en éliminant les différents obstacles à leur éclosion. « Les entrepreneurs et les start-up occupent une place importante dans l’économie du Maghreb. Ils contribuent à l’innovation et à la croissance, mais l’écosystème dans lequel ils évoluent n’est pas assez développé et les start-up font face à un certain nombre de difficultés que ce soit pour trouver des marchés, lancer de nouveaux produits ou accéder au financement », déplore la SFI.
En 2020, et en dépit de la covid 19, les start-up d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient ont levé plus de 1 milliard $ de financement sous forme de capital-risque. L’Egypte a surpris en occupant pour la première fois la première place sur le continent en termes de deals conclus (86 transactions recensées, soit une croissance de 83 % par rapport à 2019, souligne Partech dans son rapport de février 2021 sur le financement des start-up africaines).
Ecofin