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Campagne électorale : La partie commence sur un nouveau fond de toile

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Particulièrement inédite, la campagne électorale pour les législatives, qui vient de démarrer, annonce en plus des nouvelles règles, une nouvelle atmosphère, ou l’allégeance et l’hégémonie, n’ont désormais plus de place.

Dans un premier constat, les formations politiques, qui ont sillonné le territoire national, en guise de coup d’envoi de cette campagne, se rejoignent sur un axe très important, en l’occurrence, la volonté de faire de ce rendez vous électoral, un nouveau point de départ.

De la redistribution qui a découlé du processus constitutionnel et des amendements des lois fondamentales, les couleurs de la nouvelle scène politique sont encore floues, et l’arène où se passe le grand combat actuellement, renferme autant de nouvelles formations, et d’indépendants que de partis.

Les résultats d’un parcours parsemé d’embûches ou la volonté du peuple s’est exprimée à travers une contestation pacifique majestueuse, a fini par aboutir à une translation capitale, de la rue vers les institutions. Un grand nombre de citoyens, notamment les jeunes, à qui l’accès au paysage politique a été ouvert et soutenu, a pris conscience, qu’en dépit des tentatives incessantes des relais de « îssaba », pour revenir au devant de la scène, que le combat doit être mené au sein de la vie politique.

La résistance de l’ancien régime, et son obstination à se frayer un chemin, à travers quelques listes électorales, n’a pas été un stratège de grande efficacité. La réintroduction de l’argent sale dans la vie politique s’est heurtée à la rigidité des systèmes de contrôle, et du travail minutieux de l’ANIE.

Autant dire, que le début de la campagne électorale se charge d’énormes tensions. Complètement diluée, elle ne laisse apparaître aucuns pronostics. Pour les anciennes formations, il est vital de muer, et de s’adapter aux nouvelles donnes, au risque de perdre toute crédibilité.

Cependant, des voix se sont déjà élevées pour mettre sur le pied d’égalité, en matière de résultats d’arrivée, les islamistes les indépendants. Une lecture que bon nombre d’observateurs soutien, et qu’ils expliquent par la perte de terrain des partis d’allégeance à l’ancien pouvoir, qui ont animé jusque-là, la scène politique, et par l’émergence de nouveaux pôles de représentations, tel que la société civile, et les jeunes.

Les nouvelles conditions de l’organisation des élections ont fini par convaincre les forces silencieuses du pays, qui n’avaient foi par le passé dans les règles et dans le processus électoral, et savaient que la partie serait perdue d’avance, d’où un rejet catégorique de rejoindre la vie politique.

Une position qui s’est révélé selon certains témoignages, l’une des difficultés que les candidats ont rencontré lors de la collecte de signatures, du fait que la déception du peuple a été grande ces dernières décennies, et de là à renouer avec l’activité électorale, le chemin demeure long et repose sur les capacités des candidats à convaincre de leur programmes et de leurs visions.

Un paramètre qui n’a pas échappé à ces derniers, dans la mesure ou tous ceux qui se sont exprimés, en ce début de campagne, ont tous brandit la carte de la réhabilitation de la confiance entre l’Etat et le citoyen. Les appels à renforcer le front interne, et se dresser contre les foyers de la discorde et de la division, qui s’animent pour compromettre les chances d’une étape franchie, en l‘occurrence la réussite les législatives qui donnera lieu au renouvellement des institutions.

C’est la crainte profonde des détracteurs de l’Algérie, des commanditaires du chaos et de l’anarchie. C’est sur cette toile de fond et autour de ces enjeux, qu’a été entamé la campagne électorale, qui promet des rebondissements inattendus dans la mesure ou jusque au jour du scrutin, contrairement à ce qui se faisait par le passé, nul ne pourra prétendre annoncer des pronostics. C’est peut être en soi, un premier pas vers une forme de démocratie naissante.

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