La conscience de l’enjeu climatique va croissant au niveau des institutions financières qui entraperçoivent les conséquences d’une éventuelle inaction. Raison pour laquelle elles accélèrent leur mobilisation autour de la question.
La mobilisation des banques internationales autour de la finance climatique s’accentue et s’accélère. JP Morgan Chase et Bank of America, les plus grands financiers de l’industrie des énergies fossiles au monde ont accru leur soutien aux énergies propres. Une tendance suivie par Citigroup et Morgan Stanley qui représentent à eux deux, une capitalisation d’environ 260 milliards $.
Dans le même temps, selon les analystes de Morningstar, les actifs gérés par des fonds pour le compte de projets climatiques ont presque triplé en 2020, passant à 177 milliards $. En tout, 76 nouveaux fonds consacrés à la finance climat ont été initiés sur la période avec environ 400 opérations de mobilisation de capitaux. L’Europe a été le principal théâtre de ces opérations avec 282 offres enregistrées contre seulement 42 pour les Etats-Unis.
Les financements ont été alloués à cinq grands groupes spécifiques d’entités, dont les entreprises ayant une empreinte carbone bénigne. Suivent les entreprises conscientes des enjeux climatiques et les entreprises qui contribuent activement à la transition climatique à travers leurs solutions. On note enfin les instruments financiers au service des énergies vertes et les entreprises d’énergies renouvelables.
Cependant, alors que les grands marchés financiers mondiaux se mobilisent pour le financement de l’action climatique, l’Afrique reste à la traîne mobilisant moins de 5 % de la finance climatique.
Ecofin