« À partir de 2030, l’hydrogène va remplacer le gaz naturel », a déclaré, hier lundi, Chems Eddine Chitour, ministre de la Transition énergétique, à l’occasion de la signature d’une convention sur le développement de l’hydrogène vert, avec le ministère de l’enseignement supérieur, lors d’un atelier organisé par les deux ministères.
Il a ajouté que « ce qui reste du gaz naturel et du pétrole, nous devons le laisser aux générations futures, et aller vers d’autres énergies comme la biomasse et géothermie, ce qui nous permettra de sortir progressivement de la dépendance aux hydrocarbures ».
M. Chitour a souligné que cette rencontre, qui regroupe les chercheurs et compétences nationales, constitue une première étape pour un plan visant à développer l’hydrogène vert en Algérie, ajoutant qu’après l’achèvement de la préparation du programme, il sera présenté au gouvernement.
A cet égard, le ministre a souligné la nécessité pour l’Algérie de s’orienter progressivement vers les énergies propres sous forme d’hydrogène vert, et de préparer sa transition énergétique d’ici 2030, et ce, en réduisant l’exploitation des énergies fossiles en déclin, sans parler des effets négatifs sur l’environnement.
M. Chitour estime que l’hydrogène vert est actuellement le carburant le plus propre, qui peut prendre une position stratégique dans les décennies à venir, notamment face aux problèmes liés à la crise énergétique actuelle et au réchauffement climatique.