Alors que le prix du brut algérien, le Sahara Blend, a gagné 3,38 dollars en mars dernier, passant de 62,38 dollars/baril en février 2021, à 65,76 dollars/baril au mois de mars 2021, soit une hausse de 5,4%, la production nationale de pétrole a baissé de 8.000 barils/jours, pour atteindre 870.000 barils/jours, a rapporté l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) dans son rapport mensuel publié hier mardi, sur son site officiel.
La production pétrolière de l’Algérie était en février dernier de 878.000 barils/jours et de 847.000 barils/jours en janvier 2021, a précisé le même rapport qui a indiqué que la production totale de pétrole brut des pays membres de l’OPEP était en moyenne de 25,04 mb/j en mars 2021, contre 24,842 mb/j en février.
La production de pétrole brut a augmenté principalement en Iran, en Angola, en Libye et en Iraq, tandis que la production a diminué principalement en Arabie saoudite, indique le même rapport, qui a rappelé qu’en 2021, la croissance de la demande mondiale de pétrole devrait augmenter d’environ 6,0 mb/j sur un an, ce qui représente une révision à la hausse d’environ 0,1 mb/j par rapport au rapport du mois dernier.
En effet, la demande de pétrole au second semestre 2021 devrait être positivement impactée par un rebond économique plus fort que prévu, soutenu par des programmes de relance et un nouvel assouplissement des mesures de verrouillage de la COVID-19, dans un contexte d’accélération du déploiement de la vaccination, en grande partie dans l’OCDE.
Néanmoins, la demande de pétrole a été ajustée à la baisse au premier semestre 2021, principalement en tenant compte des développements récents liés aux mesures COVID-19 dans les pays de l’OCDE Europe et de la faiblesse des données de demande de pétrole au premier trimestre 2021 dans la région hors-OCDE, explique le même rapport.