Les praticiens de la santé publique ont organisé, ce mercredi 7 avril 2021, une grève nationale pour protester contre la situation dans laquelle se trouve le secteur de la santé depuis des années et la réalité des conditions de travail, notamment depuis l’apparition de la pandémie du coronavirus qui a mis à rude épreuve les professionnels de la santé.
Après les fonctionnaires de l’éducation, les impôts et le commerce, c’est au tour des blouses blanches de laisser éclater leur colère. Les membres de l’intersyndicale de la santé ont décidé d’organiser aujourd’hui un premier mouvement de protestations. Il s’agit d’une journée de grève nationale avec des sit-in dans les CHU et les principaux centres hospitaliers des autres régions du pays.
L’intersyndicale a appelé à la création d’une fonction publique indépendante pour le secteur de la santé et a fermement condamné le gel de la prime «Covid 19» depuis septembre 2020. De plus, les manifestants appellent à la restructuration du secteur pour améliorer les conditions de travail.
Le ministre de la Santé, Abderrahmane Benbouzid, s’est exprimé, ce mercredi, sur la grève annoncée par les syndicats de la santé, en considérant que la grève et les sit-in qui seront organisés aujourd’hui par le Syndicat de la Santé sont un «droit garanti par la constitution».
Le ministre juge les revendications soulevées par les professionnels «légitimes», expliquant que l’une des demandes était d’accélérer le versement de la prime Covid-19 a connu un certain retard.