Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune a affirmé, hier dimanche, lors d’une entrevue accordée à des responsables de certains médias nationaux, que l’Algérie parviendra, pendant l’année en cours ou au plus tard l’année prochaine, à un équilibre de sa balance des paiements, grâce à la politique de maîtrise des importations et de l’encouragement des exportations hors-hydrocarbures.
Le Président Tebboune a indiqué que l’Algérie a réussi, en 2020, à réduire les importations de 10 milliards USD par rapport à 2019, en dépit de la pandémie et ce, » grâce à la production, à la maîtrise de la surfacturation et à l’application d’un contrôle plus sérieux de certains services ». A ce propos, Abdelmadjid Tebboune s’est réjoui d’avoir réalisé ses résultats « sans créer un déficit ou une pénurie ».
Pendant l’année en cours, le président. Tebboune a fait état, à titre d’exemple, d’un travail en cours en vue d’épargner 800 millions USD à 1 milliard de dollars dans les importations des médicaments, grâce à l’industrie pharmaceutique locale, ainsi que 500 millions de dollars qui seront épargnés dans les importations du blé qui ne dépasseront pas 400 ou 500 millions de dollars.
Concernant les exportations hors-hydrocarbures, le président Tebboune a réaffirmé l’attachement de l’Etat à cet objectif, révélant la programmation de l’exportation de 400 millions de dollars de médicaments courant 2021.
« Si nous parvenons à 4 milliards de dollars d’exportations hors-hydrocarbures, nous en seront heureux, car pendant les 25 dernières années, nous ne dépassions pas 2 milliards de dollars ».
« Et si nous nous lançons dans l’industrie de transformation à l’image du projet de Ghar Djbilet, nous pourront facilement dépasser ce chiffre », a-t-il indiqué, en soulignant l’importance du marché africain dans l’aboutissement de cette démarche.