Trois jours de grève sont prévus à partir de demain pour les travailleurs des impôts comme annoncé par le syndicat autonome des fonctionnaires des impôts.
L’information a été confirmée par le syndicat sur sa page Facebook et annonce ainsi trois jours de protestation à partir de demain. Le secrétaire général du SAFI, Hamid Bouallag a indiqué en conférence de presse et repris par le journal Liberté : « En décembre dernier, ils ont réussi à nous convaincre de faire marche arrière mais cette fois rien ni personne ne nous fera changer d’avis. La grève aura bel et bien lieu à partir de ce lundi et ce, pour trois jours sur tout le territoire national »
Pour ce qui est des raisons, Hamid Bouallag a expliqué : “Les recettes fiscales s’érigent en deuxième position en alimentation du budget de l’État après les revenus du pétrole. C’est dire à quel point notre travail est important et sensible mais personne ne semble accorder de l’importance à cela”, en dénonçant aussi “des conditions de travail effroyables”.
M. Bouallag a indiqué : “c’est illogique et surtout inadmissible de traiter des milliards et de toucher des miettes à plus forte raison que les salaires de certains fonctionnaires ne dépassent pas les 20 à 25 000 DA”. Il continue : “l’aspect financier doit être revu de façon urgente mais pas seulement”. Il s’agit, selon lui, de l’“application immédiate de la loi organique et du système compensatoire en souffrance”, de la “numérisation totale du secteur des impôts qui fait grandement défaut”.
Les travailleurs des impôts demandent aussi : l’“extension de la qualité de police judiciaire à un maximum d’employés des impôts” et l’“ouverture des centres d’impôts de proximité, sinon l’achèvement rapide des chantiers en souffrance”, ainsi que “redorer le blason de l’école des impôts de Koléa et encadrer les jeunes compétences”.