Les prix du pétrole ont atteint vendredi de nouveaux sommets de clôture en près de deux ans, portés par l’augmentation moins importante que prévu de l’offre des principaux pays exportateurs à partir d’avril.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai a gagné 2,07% à Londres, à 69,36 dollars, un plus haut à la clôture depuis avril 2019. Le baril américain de WTI pour avril a grimpé de 1,82% à 66,09 dollars, un niveau de fin de séance plus atteint en 22 mois.
Les deux contrats de référence ont gagné plus de 30% depuis le 1er janvier.
Les analystes envisageaient des divergences entre les deux poids lourds de l’alliance, la Russie et l’Arabie saoudite, ainsi qu’une hausse de la production d’or noir plus prononcée.
Mais le deuxième sommet de l’année rassemblant les ministres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et leurs alliés s’est déroulé sans heurts et a débouché jeudi sur une ouverture modérée du robinet de brut à compter du mois prochain.
« La réunion a été fructueuse« , a commenté vendredi le vice-Premier ministre russe Alexandre Novak en charge de l’Energie et chef de file des dix alliés du cartel, des propos cités dans un communiqué mis en ligne par Moscou.
Afp