Après avoir porté à nouveau la parole de l’Algérie dans les tribunes diplomatiques internationale, et réaffirmé ses positions dans les dossiers les plus brûlants de la région, le chef de la diplomatie algérienne, Sabri Boukadoum, n’ a pas manqué la célébration du 2e anniversaire du hirak, pour rappeler aux algériens, l’importance des acquits réalisé durant la période précédente, et leurs éventuels impact sur le dénouement de la situation.
C’est du moins, ce qui ressort, du MAE lors d’une déclaration accordée à France 24, où il a exhorté les algériens à adhérer au processus politique et constitutionnel du président de la République, précisant que « Si les gens veulent changer les choses, ils ont une merveilleuse opportunité : c’est de s’engager dans le processus politique qui a été décidé par le président de la République avec la dissolution de la chambre basse».
Jouissant d’une crédibilité sans failles, issue des résultats et des accomplissements enregistrés durant l’exercice 2020, Sabri Boukadoum, a tenu à rappeler aux citoyens, que la situation pandémique reste menaçante, et que la rigueur est de mise pour préserver la santé publique « le droit de manifester était un droit constitutionnel. «Néanmoins, nous vivons des circonstances exceptionnelles qui sont dues à la Covid-19, beaucoup de pays ne permettent pas ce genre de manifestations, la priorité des priorités est de préserver la santé des citoyens».
Revenant sur la situation qui prévaut dans la région, et notamment, sur les rumeurs qui disent qu’il y’ aurait intervention des forces algériennes au sahel, c’est une leçon de diplomatie et de bon sens, que Sabri Boukadoum a magistralement adressé aux commanditaires de cette fake news, précisant que « cela ne pouvait se faire que dans le cadre d’opération de maintien de la paix sous l’égide des organisations internationales et régionales. »
« La nouvelle Constitution adoptée par le pays le 1er novembre dernier donne certes la possibilité à nos troupes d’intervenir en dehors des frontières mais elle limite cette participation aux opérations de maintien de la paix sous l’égide des organisations internationales telles que les Nations unies, la Ligue arabe et l’Union africaine ».
Encore une fois, les tentatives de déstabilisation du makhzen, qui mène une guerre médiatique contre l’Algérie, et notamment contre son armée, s’est heurté à la fermeté et à la clairvoyance du MAE algérien, qui n’a eu aucune difficulté à démontrer la sournoiserie de ces attaques, mais surtout le non fondement de ces informations.
Cette aisance à désamorcer ces bombes médiatiques, démontre au delà de la faiblesse des arguments du makhzen et son acharnement à salir l’image de l’Algérie, la consistance et la stabilité du département des AE, et par conséquent reflète à travers sa nouvelle dynamique, le retour de la diplomatie algérienne à son apogée.
Un retour qui ne s’est pas articulé autour du seul dossier des rumeurs ou des attaques externes, du fait que depuis sa nomination Sabri Boukadoum, a été d’emblée plongé dans les dossier internationaux les plus délicats de l’heure, réaffirmant la position de l’Algérie, dans l’affaire palestinienne, dans les conflits du sahel , et sur le dossier du sahara occidental, et du Mali, insistant sur un soutien pour une solution politique « juste et durable et mutuellement acceptable ».
Il y a lieu de convenir qu’a travers ce redéploiement de la diplomatie algérienne, c’est tout un capital de confiance, de crédibilité, et de sérénité, qui vient renforcer le parcours constitutionnel entamé et rehausse l’image du pays, à un moment crucial ou la voracité des convoitises extérieurs et intérieurs, se fait de plus en plus acerbe.