Le ministre par intérim des Travaux publics et des Transports, Farouk Chiali, a révélé qu’il y avait un problème dans l’accord conclu avec le partenaire espagnol pour réguler le trafic routier dans la capitale, expliquant que la société espagnole s’était retirée du projet de régulation du trafic routier.
Auditionné ce lundi 25 janvier 2021 par les membres de la Commission des transports et des Télécommunications de l’Assemblée populaire nationale (APN), M. Chiali a déclaré qu’une feuille de route avait été proposée qui comprenait plusieurs plans, y compris la mise en œuvre d’un système de contrôle de la circulation, car ce projet a été confié à deux parties algérienne et espagnole.
M. Chiali a déclaré que le refus d’octroyer des autorisations d’utiliser des caméras de surveillance et de fibres optiques a provoqué son arrêt, en plus de l’épidémie de la Covid19.
Le projet de régulation du trafic routier dans la capitale était censé inclure la construction de 500 carrefours, dont 200 qui devaient être réalisés dans un premier temps, mais seulement 22 ont été réalisés.
D’autre part, le ministre a expliqué que la solution au problème de la congestion routière dans la capitale est la construction d’autoroutes parallèles ou à étages, en raison de la faible capacité des autoroutes existantes.
Pour rappel, la première étape de la mise en œuvre du projet algéro-espagnol de régulation du trafic routier dans la capitale devait porter sur la réalisation 200 à 500 carrefours et sera lancée dès la rentrée sociale de l’année 2017.
Ce projet d’une valeur de 15 milliards de dinars algériens devait être réalisé par la société algéro-espagnole « Mobilité et éclairage d’Alger », après la signature en juillet 2016 d’une convention entre l’Entreprise de gestion de la circulation et du transport urbain (EGCTU) et l’Etablissement de réalisation et de maintenance de l’éclairage public d’Alger (ERMA) du côté algérien et deux sociétés espagnoles spécialisées dans les systèmes de gestion du trafic routier.