Les prix du pétrole poursuivaient leur hausse mercredi, profitant de la faiblesse du dollar avant les données hebdomadaires sur les réserves américaines.
Vers 11 h 40 GMT (12 h 40 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février, dont c’est le dernier jour de cotation, gagnait 0,59 % à Londres, à 51,39 dollars.
Le baril américain de WTI pour le mois de février prenait de son côté 0,87 % à 48,42 dollars.
« Les prix du pétrole ont été aidés par la faiblesse du dollar et ont aussi trouvé un support dans le rapport de l’API », l’American Petroleum Institute, a résumé Stephen Innes, analyste chez Axi.
Le dollar index, qui compare le billet vert aux autres grandes monnaies, évoluait mercredi à son plus bas niveau depuis deux ans et demi.
Pour le marché de l’or noir, cela signifie que le baril, dont le prix est fixé en dollar, est moins cher pour les acheteurs utilisant d’autres devises.
Par ailleurs, les investisseurs attendaient le rapport hebdomadaire de l’Agence américaine d’information sur l’Énergie (EIA) sur les réserves américaines.
Les analystes tablent sur une baisse des stocks de brut de 3,1 millions de barils. Mais l’API, qui publie des données jugées moins fiables, a fait état d’une baisse de 4,79 millions de barils.
Enfin, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et ses alliés, dont la Russie, doivent se réunir lundi 4 janvier pour leur réunion mensuelle.
Début décembre, les pays membres avaient décidé d’augmenter leur production, qu’ils limitent volontairement, de seulement 500 000 barils par jour, pour éviter d’inonder le marché avec les deux millions de barils quotidiens initialement prévus.
AFP