Entre la maladie du président de la République, le développement de la scène géopolitique, et les effets de la double crise, sanitaire et économique, il faut dire que l’Algérie revient de loin.
La pression est considérablement tombée après l’apparition du président de la République, et après l’annonce de son retour dans quelques semaines, mais le plus important reste la reprise de ses activités, qui a commencé d’ores et déjà lors de son allocution, ou tous les dossiers urgents et brûlants ont été abordés.
Un retour qui s’est poursuivi avec les différents messages du président dans multiples domaines, et occasions, sonnant la fin d’une recréation, qui fut, pour le moins sinistrement riche en attaques et agressions dont les plus sournoises furent celles des pseudo opposants installés à l’étranger, prétendant détenir toutes les vérités sur l’Algérie, et prédisant les scenarii les plus macabres sur l’avenir du pays.
Réduits à s’emprisonner dans la teneur de leurs propres galéjades, et condamnés à redoubler d’hostilités pour tenter de sauver une crédibilité qu’ils n’ont jamais caressée, ils ne peuvent désormais plus dissimuler leur dévotion aux appétits néocoloniaux. Ces derniers s’articulent autour, de la destruction du front interne qui entrain de naître à travers le processus constitutionnel, et ce à travers l’exploitation des multiples failles et manquements, léguées par les anciennes gouvernances, pour les transformer en niches de propagandes sur les réseaux sociaux.
Des méthodes qui s’apparentent honteusement à, celle de notre voisin de l’Ouest qui vient de sceller son alliance secrète avec l’entité sioniste, en échange d’une pacotille cédée par l’oncle Sam, à travers la reconnaissance de la marocanité sur la Sahara occidental.
Une manœuvre, exhibé sans scrupules en échange, ou le Makhzen pense avoir gagné le gros lot, à travers la normalisation de relations du Maroc avec Israël.
Un échange déséquilibré à plus d’un titre, puisque à travers ce troc à deux sous, l’entité sioniste élargi sa liste des pays arabes qui sont passé à la normalisation de leurs relations avec Israël, sous le règne de Trump, qui n’a eu qu’à confirmer ses positions dans le conflit sahraoui pour obtenir du makhzen ce qui compte pour une victoire pour Netanyahu, pour qui la sécurité et la reconnaissance d’Israël n’en sont que plus renforcé.
Il faut bien le dire, la reconnaissance des USA de la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, est infiniment dérisoire devant la reconnaissance du Maroc de l’entité sioniste.
A travers cette défection à la cause palestinienne, le Maroc caresse toujours le rêve de voir l’Algérie esseulée dans ses positions, et contrainte par la pression étrangère à finalement se plier aux différentes tensions, politique et économique qui la taraudent depuis le début de la crise, notamment après avoir ouvert les portes aux ennemis de la nation, dans l’espoir de récupérer son rang de leader africain. Ce qui explique largement la guerre médiatique menée par le Makhzen contre l’armée algérienne.
Un coup d’épée dans l’eau pour le makhzen, autant que pour les oiseaux de malheur, qui avaient vu dans l’absence du président de la République, le retour inévitable au chaos politique, mais surtout le champ libre pour l’application des plans ourdis par l’extérieur pour imposer l’option de la période de transition.
Il est indéniable que l’histoire retiendra ce tournant marquant, qui déjà fait l’objet d’une grande indignation, n’aura pas servi à grand chose, car d’une part, l’Algérie comme l’a annoncé le président de la République, ne pliera pas devant l’ennemi, continuera en dépit de tous les obstacles, et de la situation complexe à soutenir les causes justes, et à concrétiser les objectifs fixés à travers une lutte sans merci contre la division.
Tandis que la Maroc n’aura finalement rien gagné, dans la mesure ou aucun changement ne découle de cet accord de la honte, sur le dénouement des deux conflits.