Accueilla deuxCovid-19 : les prix des PCR et tests antigéniques vont sensiblement baisser

Covid-19 : les prix des PCR et tests antigéniques vont sensiblement baisser

Date:

- Advertisement -

Le ministre de l’Industrie pharmaceutique, Abderrahmane Lotfi Djamel Benbahmad, a assuré que les tests PCR et antigéniques, destinés au dépistage du Covid-19, seront bientôt disponibles à des prix raisonnables grâce à leur production localement, rapporte ce samedi 5 décembre 2020 l’agence officielle.

« Les tests PCR étaient importés au début (de la pandémie) pour 25 dollars (le test), avant que ce prix ne soit réduit à 12 dollars grâce au concours de l’Armée nationale populaire (ANP). Aujourd’hui, avec les attestations de régulation, nous les importons entre 5 et 7 dollars. Ils seront fabriqués localement pour l’équivalent de 2,5 dollars. ce qui nous laisse entrevoir une meilleure accessibilité à ces tests par la population », a-t-il précisé.

Le ministre a rappelé que certains laboratoires ont récemment baissé le prix des PCR à 9000 dinars. Sachant que ces tests  sont généralement disponibles à des tarifs allant de 12.000 DA à 17.000 DA.

Le ministre a également évoqué les tests antigéniques qui « seront également fabriqués localement ».

« Nous les importons autour de 5 dollars/test, mais, une fois fabriqués localement, ils nous reviendront à 4 dollars/test. A ce prix là, ils pourront être disponibles pour 1500 dinars ou 2000 dinars/test au niveau des laboratoires ou, peut-être même, au niveau des pharmacies, comme cela se fait dans un certain nombre de pays dans le monde », a-t-il avancé.

Le ministère de l’Industrie Pharmaceutique avait annoncé que les tests PCR et antigéniques allait être produits par trois (3) laboratoires nationaux que sont « HUPP et IMD », pour les kits de prélèvement et de transport, avec une capacité de production journalière de 80.000 kits, « IMD », pour les kits réactifs PCR avec une capacité de production journalière de 10 000 kits, et « SALEM » pour les tests antigéniques, avec une capacité de production journalière de 30000 tests.

Interrogé, d’autre part, sur la « rareté » du Lovenox, un anticoagulant qui fait partie du protocole thérapeutique contre le covid-19, le ministre a tenu à souligner que le Varenox, un générique du Lovenox, est fabriqué localement avec près de 200 milles de boites/semaine par le laboratoire Frater-Razes, 100% algérien.

Faisant remarquer qu’une pénurie mondiale de ce produit a été enregistrée, il a assuré que l’Algérie en disposait de 25 millions de seringues pré-remplies produites localement  « ce qui nous rassure et nous conforte pour cette année et l’année prochaine ».

Déjà, pour cette année, la production de produit (Le Varenox) « a été .multipliée par cinq » et cela nous permet d’économiser 60 millions de dollars (d’importations) », a-t-il soutenu.

La Directrice générale de la Pharmacie centrale des hôpitaux, Fatima Ouakti, avait récemment indiqué que la PCH disposait actuellement d’un « stock suffisant » en Lovenox, ajoutant que son organe allait prochainement recevoir une quantité importée par un laboratoire.

Elle a jouté que la PCH recevra ultérieurement un deuxième lot de Lovenox produit localement par un laboratoire national.

La production locale dérange les « lobbies de l’importation

A la question de savoir si le marché algérien souffrait effectivement de quelques centaines de produits pharmaceutiques en rupture, comme cela a été rapporté par des acteurs du marché, le ministre n’a pas hésité à qualifier de « lobbies de l’importation » ceux qui « essayent de semer le doute sur les produits fabriqués en Algérie ».

Plus explicite, il a argumenté que les produits cités comme étant « en rupture » ont généralement leurs équivalents fabriqués localement.

Cependant, des parties qu’il qualifie de « lobbies de l’importation » préfèrent, selon lui, les produits importés, considérant tout produit qui n’est pas importé comme étant en rupture, en dépit de la disponibilité de son générique.

Ainsi, les déclarations sur les ruptures de certains médicaments vitaux ont été faites, selon lui, « de manière volontaire » dans l’objectif de « saper les efforts du ministère de l’Industrie pharmaceutique qui est en train de mettre un plan d’action inédit pour l’Algérie, permettant de lutter contre la surfacturation (des importations) et d’assurer une croissance importante de la production nationale.

APS

- Advertisement -
Articles associés

Derniers articles