Grâce au développement d’Internet et des services numériques depuis 2000, l’économie numérique pourrait représenter $180 milliards de l’économie africaine d’ici 2025. Google et la Société financière internationale évaluent cette contribution à $712 milliards d’ici 2050.
D’ici 2025, l’économie numérique a le potentiel de contribuer pour 180 milliards USD à l’économie africaine, selon le niveau d’utilisation des technologies numériques par les entreprises et la bonne combinaison des actions politiques. Google et la Société financière internationale (SFI) l’ont estimé dans leur rapport conjoint « e-Conomy Africa 2020 ».
Selon le document, cette contribution potentielle pourrait même atteindre 712 milliards USD d’ici 2050 grâce au développement rapide de la connectivité et des services numériques largement utilisés pour soutenir la continuité des activités et les besoins des consommateurs pendant la Covid-19.
Depuis 2000, le nombre de personnes ayant accès à Internet est passé à plus de 520 millions, soit 40% de la population du continent ; et 60% de cette population accède à Internet via mobile. Au cours de la prochaine décennie, le nombre d’utilisateurs d’Internet en Afrique devrait augmenter de 11%. Pour Google et SFI, accroître l’accès Internet pour atteindre 75% de la population pourrait créer 44 millions d’emplois surtout dans le secteur informel auquel Internet offre de nombreuses opportunités de croissance.
Malgré des perspectives macroéconomiques négatives à la suite de la Covid-19, Google et la SFI considèrent que l’économie numérique africaine devrait être résiliente. Une résilience soutenue par des secteurs tels que l’e-commerce, l’e-logistique, l’edtech, le divertissement, la fintech et la healthtech qui connaissent actuellement une forte croissance avec l’irréversible changement d’habitude des consommateurs.
D’après Stephanie von Friedeburg, la directrice des opérations de la SFI, « l’économie numérique peut et doit changer le cours de l’histoire de l’Afrique ». Elle souligne que « c’est le moment opportun pour exploiter la puissance des start-up technologiques du continent pour trouver des solutions indispensables ».
Ecofin