Les prix du pétrole sont montés mardi, au lendemain d’une séance mouvementée, soutenus par une appétence pour le risque et par l’espoir que l’offre d’or noir soit contenue, grâce à une intervention des principaux pays producteurs.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier a gagné 1,90% ou 74 cents par rapport à la clôture de lundi, à 39,71 dollars.
A New York, le baril américain de WTI pour décembre a de son côté grimpé de 2,31% ou 85 cents à 37,66 dollars.
Pour Eugen Weinberg, analyste de Commerzbank, le retour de l’appétit pour le risque sur les marchés est le premier facteur explicatif de la hausse des cours du brut.
L’hypothèse selon laquelle « l’Opep+ maintiendrait ses réductions de production à leur niveau actuel au-delà de la fin de l’année » est également de nature à soutenir le prix de l’or noir, a-t-il ajouté.
Les membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et leurs alliés, via l’accord Opep+, ont pour l’instant prévu d’augmenter leur production commune de 1,9 million de barils par jour au 1er janvier.
Mais le ministre russe de l’Énergie Alexandre Novak s’est entretenu lundi avec les dirigeants des groupes pétroliers du pays « avec à l’ordre du jour l’accord de l’Opep+« , a indiqué une source au sein du secteur pétrolier russe citée par l’agence de presse publique Ria Novosti.
Selon M. Weinberg, « si la Russie et l’Arabie saoudite sont d’accord pour un report, les autres membres de l’alliance vont probablement accepter cette décision« , visant à contrer la rechute de la demande entraînée par une deuxième vague de Covid-19 qui frappe notamment le continent européen.
Selon plusieurs analystes, une victoire du candidat démocrate Joe Biden, favori des sondages, serait de nature à faire monter les prix à court terme du fait de son projet de limiter l’exploitation du pétrole de schiste dans le pays.
A moyen terme, une politique plus souple vis-à-vis de l’Iran pourrait en revanche faire revenir sur le marché des centaines de milliers de barils quotidiens qu’il ne peut absorber en l’état. A moyen terme, une politique plus souple vis-à-vis de l’Iran pourrait en revanche faire revenir sur le marché des centaines de milliers de barils quotidiens qu’il ne peut absorber en l’état.
Ce matin vers 7h Gmt, le baril de Brent s’est apprécié de 1,69% par rapport à la clôture d’hier à 40,38 dollars confirmant ainsi la tendance enregistrée hier.
Afp