La France a réagi ce mercredi 4 novembre 2020 au référendum sur la révision de la constitution qui s’est déroulé le 1er novembre.
« Il ne nous appartient pas de commenter les résultats de cette consultation », a indiqué la porte-parole du ministère français des Affaires étrangères lors d’un point de presse ce mercredi.
Interrogé pour savoir si les Algériens ont traduit les aspirations du Hirak en une « vision politique avec des institutions aptes à la concrétiser » lors du referendum constitutionnel, comme le ministre des affaires étrangères Jean-Yves Le Drian en avait émis le souhait le 15 octobre à Alger , la même responsable a indiqué qu’ « il ne nous appartient pas de commenter les résultats de cette consultation ».
« Les autorités algériennes ont exprimé leur volonté de mener des réformes, en réponse aux aspirations qui ont été exprimées avec civisme et dignité par la population algérienne », a précisé la porte-parole du Quai d’Orsay.
« Nous sommes attachés, dans le plein respect de la souveraineté de l’Algérie, au succès de ces réformes. C’est aux Algériens et à eux seuls qu’il revient d’en déterminer les modalités et d’en évaluer les résultats », a-t-il conclu.
Le ministre français des affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, qui était en visite de deux jours, à Alger, en octobre dernier, a déclaré que « l<span;>’Algérie est à la veille d’une étape importante qui va amener le peuple algérien à se prononcer le 1er novembre sur son projet de révision de sa constitution. Le président Tebboune a affiché ses ambitions de réformes des institutions pour renforcer la gouvernance, l’équilibre des pouvoirs et les libertés ».
Le chef de la diplomatie française a déclaré qu’ « il appartient aux Algériens et à eux seuls de traduire les aspirations qui se sont exprimées avec civisme et dignité en une vision politique avec des institutions aptes à la concrétiser ».