Le FFS réitère sa position officielle concernant le référendum sur la révision constitutionnelle.
« Le FFS ne cautionnera pas le scrutin du 1er novembre qui constitue une énième violence constitutionnelle et un coup de force de trop contre la volonté populaire », indique le FFS dans un communiqué qui rappelle sa résolution politique du conseil national du 25 et 26 septembre passés.
Le FFS met en garde le pouvoir contre les conséquences de cette démarche unilatérale qui ne fera, selon le parti, qu’aggraver la crise, élargir le fossé qui le sépare du peuple et de provoquer des fractures mettant en danger la cohésion nationale… »
« Au plan politique, le Conseil national du FFS considère que la démarche actuelle du pouvoir ne répond pas aux aspirations légitimes de millions d’Algériennes et d’Algériens, qui depuis plus d’une année expriment pacifiquement et avec détermination leur désir de se réapproprier leur droit à disposer librement et démocratiquement de leur avenir », ajoute-t-on.
Pour le FFS, le projet de la révision constitutionnelle a pour finalité de sécuriser le pouvoir et d’assurer le renouvellement et la pérennité du système plutôt que de sanctuariser et sécuriser la Nation en la dotant d’un socle constitutionnel incontesté et incontestable.
« Cette démarche est appuyée par des institutions aux ordres, des médias comme outil de propagande, une administration centrale et locale renouvelée pour la circonstance, un appareil judiciaire et policier pour briser toute opposition ainsi que des groupuscules politiques et une pseudo société civile préfabriquées pour servir d’outils de propagande ou de relais de soutien », précise le parti.
Le Conseil national du FFS estime que « l’élaboration de la loi fondamentale est un acte éminemment politique qui doit être l’émanation de la volonté populaire dans le cadre d’un processus politique constituant en mesure de susciter l’adhésion et la participation de toutes les forces vives de la nation ».
Le Conseil national réitère son attachement à un processus constituant qui aboutirait à la revendication historique du FFS pour l’élection d’une Assemblée nationale constituante comme préalable au règlement de la crise de légitimité et sortir définitivement des incohérences politiques et juridiques et rendre irréversible la démocratie.