Dans un entretien accordé à la revue mensuelle “Echaab économique”, le ministre de l’industrie, M. Aït Ali Brahim, a évoqué les cahiers des charges sur lesquels mise le secteur de l’Industrie pour corriger certains dysfonctionnements qu’il connaît et qui sont principalement liés à la fabrication et l’importation de véhicules, la sous-traitance industrielle, et la fabrication d’équipements électro-ménagers, rapporte ce dimanche 1er novembre l’agence officielle.
A cet égard, il a révélé que le cahier des charges relatif aux équipements électro-ménagères et électroniques imposera un taux d’intégration initial minimum de 40% au lancement du projet industriel, et ce pourcentage passera à 60% d’ici deux ans.
Cela permettra de mettre fin au système d’incitations fiscales au profit d’activités de montage sans aucune valeur ajoutée localement, qui a permis l’émergence de 59 complexes et de 25 labels dans ce domaine, selon les déclarations de M. Aït Ali Brahim, qui a estimé qu’un tel nombre n’existe pas même dans certains grands pays industriels.
Le ministre a également évoqué les changements survenus sur la réglementation et la législation du domaine industriel ces derniers mois, qui favoriseraient l’arrivée d’investissements étrangers sérieux selon des règles équitables qui préserveraient la souveraineté nationale.
Il s’agit en particulier, de l’abolition de la règle 51-49 de l’investissement dans les activités non stratégiques, qui s’est traduite par l’arrivée de certains « aventuriers » sans utiliser leur propre capital, en plus du remplacement du droit de préemption par le droit d’opposition.
Sur ce point, M. Aït Ali Brahim a révélé qu’il y a environ 150 dossiers liés à l’exercice du droit de préemption qui sont toujours en instance au niveau du ministère de l’Industrie depuis 2013.
APS