« Nous ne pouvons pas prévoir une reprise économique forte et durable tant que la pandémie n’est pas fermement contenue », a affirmé le gouverneur de la banque d’Algérie, M. Rosthom Fadli a pris part jeudi à la 42-éme réunion plénière du Comité Monétaire et Financier International (IMFC), rapporte ce vendredi 16 octobre l’agence officielle.
Cela nécessite, selon le gouvernement de la banque centrale, « un effort mondial pour rendre les vaccins et les traitements médicaux largement disponibles et à des prix abordables, en particulier pour les pays qui en ont besoin ».
Le même responsable russe s’est félicité « des signes timides de reprise économique, mais en même temps, nous ne devons pas de perdre de vue le tableau d’ensemble, et l’horizon à plus long terme, avec le virus qui continue de se propager, même dans les zones ou l’on pensait qu’il était sous contrôle ».
Le Gouverneur de la Banque centrale a indiqué qu' »une réponse politique mondiale rapide, proportionnelle et synchronisée à la crise a permis de limiter son lourd tribut économique et social ».
Toutefois, il rappelé que « chaque pays, y compris tous les pays de notre circonscription, a payé un lourd tribut en termes de pertes de vies humaines et de moyens de subsistance et de bouleversements économiques ».
« Nous félicitons le FMI pour sa réponse visant à répondre aux besoins de financement des membres en agissant rapidement, en élargissant et en adaptant sa panoplie de prêts. Cinq des huit pays de notre groupe de pays ont bénéficié des instruments de financement d’urgences et autres instruments du FMI », a indiqué M. Rosthom Fadli.