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Le New York Times se penche sur la situation en Algérie

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Le quotidien américain  «Le New York Times»  a consacré hier un reportage à la situation politique de l’Algérie, en évoquant les difficultés auxquelles fait face le pays en ces moments.

Toutefois, le journaliste a évoqué une entrevue de plusieurs heures avec le président de la République Abdelmadjid Tebboune. Une rencontre qui a permis au chef de l’Etat d’affirmé que « l’Algérie connaît un jour nouveau, désormais «libre et démocratique». «L’ancien régime corrompu est une chose du passé » a-t-il expliqué.

«Nous construisons ici un nouveau modèle», a indiqué le président Tebboune, qui rassure qu’il a « décidé de frapper fort en instituant une nouvelle politique et une nouvelle économie».

Titrant avec «un An après le Hirak, l’Espoir d’un Renouveau Retombe en Algérie », le journaliste a donné la version des hauts autorités de l’Etat  mais aussi celle de certaines figures de l’opposition.

Le journal américain s’est intéressé à la relation des militants du Hirak et le gouvernement en la comparant à un jeu « de cache-cache » face aux libérations et emprisonnement des militants du mouvement populaire. Le journal est revenu aussi sur l’emprisonnement du journaliste Khaled Drareni qui est condamné à 2 ans de prisons et la lutte menée  par la corporation journalistique pour obtenir sa libération.

Il a aussi évoqué le rôle de l’armée dans la vie politique, par des déclarations prises sur le chef d’Etat-major Saïd Chengeriha qui a rejeté toute implication de l’armée dans la vie politique, « comment voulez-vous que nous soyons impliqués en politique ? Nous ne sommes pas du tout formés pour ça » a-t-il souligné.

Toutefois, selon l’article du New York Times, le président Tebboune a préféré encenser les nouveautés apportées dans la révision de la constitution que de se pencher sur ce qui se passe dans la rue, considérant que « le mouvement de contestation citoyenne est terminé ». « Reste-t-il quoi que ce soit du Hirak ? » demande t-il avec dédain lors de l’entrevue.

Cependant, l’opposition reste « sceptique » sur les nouvelles mesures prises par le gouvernement et de la nouvelle constitution, « découragée par la défaite du Hirak, et fâchés par l’emprisonnement de M. Drareni » souligne le rédacteur de l’article.

 

 

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