L’Algérie est dans une période sensible. C’est ce qu’a estimé le président du parti Jil Jadid, Soufiane Djilali dans un entretien accordé à Sputnik.
« Il y a un ensemble de revendications, certaines d’entre elles sont légitimes et d’autres répondent à des idéologies. La question est de savoir comment changer le système et le rendre plus ouvert ? Et surtout, construire l’Etat de droit que veulent les Algériens, sans tomber dans le piège de la logique des révolutions de printemps : en voulant tout gagner, on risque de tout perdre », a-t-il déclaré.
Le président de Jil Jadid a ajouté : « il y a l’esprit du Hirak, c’est ce qui doit être préservé ; la question centrale est de savoir comment diriger l’énergie dans la rue pour concrétiser un réel changement ».