Le secrétaire général du FLN, Abou El Fadhl Baadji, s’est longtemps étalé sur la mauvaise gestion du parti par les anciens responsables, ce qui a apporté des graves préjudices à la situation du FLN. « Nous n’avons même pas de quoi payer les travailleurs permanents du partis, les caisses sont vides » a-t-il indiqué.
S’exprimant hier au Centre international des conférences, lors d’une session ordinaire du Comité central du parti, Abou El Fadhl Baadji, a indiqué que « nous avons 120 Mouhafadas, 1700 kasmas, mais nous n’avons pas aujourd’hui de quoi payer les permanents du parti ». Baadji a chargé les anciens dirigeants du FLN, les accusant d’avoir spolié la décision du parti, éloigné ses compétences et ruiné sa relation avec le peuple.
A ce propos, le SG du FLN a considéré que : « Nous avons la majorité numérique, mais en réalité nous n’avons aucun poids ni dans les municipalités, ni dans le parlement ni même dans le gouvernement y compris dans la société». L’intervenant n’a pas manqué de pointer du doigt certaines parties, de vouloir toucher à la crédibilité du FLN en utilisant ce qui a été fait par les anciens responsables pour entacher son image.
Toutefois, le SG du FLN a lancé un appel pour réussir le prochain référendum sur la constitution, appelant la classe politique à faire de cet «événement constitutionnel l’occasion d’un nouveau départ pour une Algérie nouvelle». En effet, l’ancien parti unique essaye de trouver une brèche à travers le prochain référendum, afin de se positionner encore sur la scène politique en affirmant toujours son soutien aux dirigeants du pays et essayer de reprendre après tout ce qui s’est passé avec le parti.