Les cours du pétrole ont terminé en baisse jeudi tandis que l’ouragan Laura touchait terre aux Etats-Unis, en Louisiane, mais semblait n’avoir pas fait autant de dégâts que craints sur les raffineries de la zone.
A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre s’est replié de 55 cents, ou 1,2%, pour finir à 45,09 dollars.
A New York, le baril américain de WTI pour le même mois a perdu 35 cents, ou 0,9%, pour terminer à 43,04 dollars.
L’intempérie menaçait notamment les grands centres de raffinage de pétrole de Lake Charles en Louisiane et de la zone de Beaumont/Port Arthur au Texas. Par ailleurs, « la production sur les plateformes en mer dans le Golfe du Mexique devrait revenir à la normale au fur et à mesure que l’ouragan se déplacera sur terre », a souligné le spécialiste. « Et il n’y a pour l’instant pas d’indications selon lesquelles les dégâts causés par l’ouragan auraient des effets à moyen ou long terme sur le marché du pétrole », a-t-il conclu.
Au total, environ 84% de la production pétrolière dans le golfe du Mexique était encore suspendue jeudi et 297 plateformes évacuées, selon le dernier relevé en date de l’agence américaine BSEE. Toutes les installations seront inspectées après leur passage et pourront reprendre immédiatement la production, souligne l’agence.
Dans le même temps, les marchés pétroliers restent nerveux sur la question de la demande « avec l’augmentation des cas de coronavirus dans certains pays d’Europe, comme la France et l’Espagne », a souligné Fiona Cincotta, analyste de City Index.
Ce matin vers 8h Gmt, le prix du baril de Brent se redressait en gagnant 0 ,95% par rapport à la clôture d’hier à 45,46 dollars
Afp