Le choix de la date du prochain référendum sur la nouvelle loi fondamentale, qui se déroulera le 1 novembre prochain, fait toujours débat.
Pour le président de l’autorité nationale indépendante des élections, Mohamed Chorfi , le président de la république, Abdelmadjid Tebboune, a insisté lors de ses précédentes déclarations sur la dimension « novembriste » de son projet.
Intervenant aujourd’hui sur la radio chaine 3, M. Chorfi a indiqué que lorsque le président de la république a insisté sur la dimension consensuelle de la révision constitutionnelle, cela prouve qu’il veut « à tout prix construire ou reconstruire le consensus national qui est le socle de l’Etat de droit».
Après avoir pris en charge la dynamique de construction du consensus nationale, dit-il, l’une des premières conditions c’est la liberté du choix du citoyen de son président, qui est en charge de la gestion des affaires de l’Etat. « Cette liberté de choix donne à la fois la légitimité au président de la république pour entreprendre tout ce qui est nécessaire pour la consolidation du consensus nationale et de prendre des mesures audacieuses pour provoquer le changement que le peuple attend », ajoute-t-il