Le porte-parole du syndicat Cnapeste, Messaoud Boudiba, s’est exprimé sur le protocole sanitaire et la réouverture des classes dès demain pour permettre aux candidats du BEM et du baccalauréat de réviser.
Dans un entretien publié le lundi 24 août dans les colonnes d’El Watan, M. Boudiba a indiqué qu’ « il y a un problème sérieux dans l’application de ce protocole sanitaire ».
Il a expliqué que « les proviseurs, pourtant à moins de 48 heures de la réception des élèves, n’ont pas les moyens pour mettre à exécution ce protocole ».
Selon le porte-parole du Cnapeste, les proviseurs jugent le budget dont ils disposent « très dérisoire », précisant que « s’ils peuvent assurer sur les mesures de prévention pendant une journée ou deux, le faire après reste impossible ».
Interrogé sur la réouverture des classes demain pour les candidats au baccalauréat, M. Boudiba a indiqué que cette réouverture doit être faite dans le respect des conditions sanitaires.
A ce propos, il a précisé que « même si le ministère a dévoilé un protocole assez riche pour le respect des mesures de prévention contre la Covid-19, son application n’est pas aisée sur le terrain ».
Questionné sur le recours aux écoles privées durant le confinement, M. Boudida a rappelé que les élèves ont été éloignés de leur milieu scolaire depuis mars. Une période trop longue.
Face à cette longue coupure, les parents se retrouvent obligés de recourir à cette intervention privée des enseignants, explique le porte-parole du Cnapeste.
Pour rappel, le directeur général de l’enseignement primaire au ministère de l’Education nationale, Kacem Djahlane, a révélé hier dimanche la mise en place d’un système de groupes ne dépassant pas 20 élèves par classe a été adopté dans chaque département.
Il a souligné, à cet égard, que les élèves seront répartis de manière à assurer l’éducation pour tous selon des dispositions pédagogiques.