« Il existe un consensus selon lequel il y a entre 17 et 21 millions d’Algériens qui lisent les journaux sur internet », a indiqué le lundi 24 août 2020 le ministre de la communication et porte-parole du gouvernement, Ammar Belhimer, lors d’une conférence de presse.
Cet état de fait rend, selon le ministre, la transition numérique nécessaire, précisant que les États qui ne produisent pas de contenus sur le net n’ont aucune existence politique, soulignant ainsi le caractère stratégique d’occuper l’espace internet.
M. Belhimer a indiqué que les prérogatives de l’Anep seront élargies, notamment en matière d’attribution de la publicité à d’autres médias afin qu’elle ne reste pas confinée aux seuls journaux.
Le ministre a précisé que l’utilisation du papier par les imprimeries publiques qui assurent l’impression et le tirage des journaux nationaux a baissé depuis l’an 2000 de 80%.
De son côté, le président directeur général de l’Agence nationale de l’édition et de la publicité (Anep), Larbi Ounough, a annoncé que 15 critères ont été retenus pour l’octroi de la publicité publique.
Il a déclaré que les mesures étaient provisoires, en attendant la publication de la loi sur la publicité, précisant que la publicité publique représente 60% du marché publicitaire en Algérie.
« Nous n’accorderons pas de publicité à ceux qui ne déclarent pas d’employés et ne paient pas d’impôts », a-t-il indiqué.
Il a indiqué que l’obtention de la publicité publique nécessite d’avoir un registre du commerce, une déclaration auprès des autorités fiscales, ainsi que l’obtention de l’approbation du ministère de la Communication.
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