Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a présidé le dimanche 23 août 2020, par visioconférence, une réunion périodique du conseil des ministres.
A l’issue du conseil des ministres, le président Tebboune a appelé à revoir le système de transport terrestre, aérien et maritime, sur la base du respect des critères de rentabilité et de qualité des services, indique un communiqué de la Présidence publié sur sa page Facebook.
Dans ce contexte, il a indiqué que le dossier des transports sera réexaminé lors du prochain conseil des ministres, en plaidant pour l’utilisation du gaz liquéfié et de l’électricité dans les trains et arrêter d’acheter des locomotives diesel. Il a par ailleurs insisté sur la nécessité de respecter les normes d’hygiène dans les gares et le transport routier.
Dans les détails, le président a donné la priorité au développement du réseau ferroviaire afin qu’il englobe toutes les régions du pays pour atteindre Tamanrasset et Adrar, dans la perspective de la construction et de l’exploitation du port d’El Hamdania, ce qui permettra de réduire la pression sur le trafic terrestre et de réduire les coûts de transport de marchandises et de voyageurs.
A ce propos, le président de la République a ordonné d’intensifier les contacts avec le partenaire chinois, et le dossier sera à nouveau examiné au prochain conseil des ministres.
Le président Tebboune veut reconsidérer l’ensemble du transport aérien, même si nécessaire, de créer une compagnie aérienne nationale supplémentaire pour répondre à la demande en faisant un meilleur usage des aéroports nationaux afin qu’ils soient d’un coût acceptable, et en ouvrant de nouvelles compagnies aériennes internationales pour accroître les capacités du transport aérien national.
Il a exprimé sa volonté de revoir le système de transport maritime en améliorant la gestion des ports, en ouvrant de nouvelles infrastructures maritimes et en renforçant la flotte maritime nationale pour arrêter la fuite des devises, en raison du coût du fret maritime.
A noter que la flotte actuelle ne couvre qu’environ 3% des marchandises importées, a précisé le même communiqué.