Sur les 380 000 entreprises créées dans le cadre du dispositif Ansej, plus de 70% sont en crise, a révélé le dimanche 23 aout 2020, le ministre délégué chargé de la micro-entreprise, M. Diafat Nassim, dans une déclaration faite à la Radio Chaine III.
Le ministre a indiqué qu’un rapport « très détaillé » a été établi sur ce dispositif depuis sa création.
« Certaines de ces entreprises en difficulté n’ont pas de financement pour relancer leur activité. Dès à présent, on instaure le rééchelonnement des dettes sur 5 ans avec un déféré d’une année et la suppression des pénalités de retard », a expliqué le ministre délégué.
Concernant les personnes porteuses de projets Ansej, «décédées» ou «victimes de catastrophes naturelles», l’Etat compte procéder à un effacement partiel de leurs dettes «au cas par cas», a souligné M. Diafat Nassim.
Il a par ailleurs précisé qu’il n’y aura pas de poursuites pénales contre ceux qui ont détourné les fonds. « Nous leur consentant, cependant, un échéancier de 10 ou 15 ans pour s’acquitter de leurs dettes », a indiqué le même responsable.