Le secrétaire général de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), Salim Labatcha, a affirmé que les propositions soumises par la centrale syndicale lors de la conférence nationale sur le plan de relance socio-économique portaient dans leur intégralité sur la manière de créer de la richesse et de la valeur ajoutée et de se désengager de l’économie rentière dépendante des revenus des hydrocarbures.
Lors de son passage le mardi 18 août 2020 à la radio chaîne 1, M. Labatcha a souligné qu’on est suspendu au prix du pétrole, comme si on n’avait pas d’autres ressources pour créer de la richesse et améliorer l’économie nationale.
Il a expliqué que parmi les propositions figuraient la réduction des taux d’intérêt sur les prêts destinés aux investisseurs et la numérisation de l’administration comme solution pour mettre fin à la bureaucratie qui entrave la mobilité économique.
Le secrétaire général de l’UGTA a suggéré des mesures urgentes pour créer un dynamisme économique, y compris l’intégration de l’économie parallèle, la révision des bénéfices des banques, la suppression des obstacles bureaucratiques et l’assouplissement des mesures liées à l’investissement, selon le même média.
Dans son diagnostic de la situation économique du pays, il a souligné la nécessité d’intégrer des fonds non soumis au contrôle de l’État, d’améliorer le recouvrement et de réduire les importations, d’améliorer la balance des paiements, et il a également suggéré l’indépendance des institutions et des entreprises et de les libérer du pouvoir de la bureaucratie.
A ce propos, il a indiqué que « la balance des paiements est, depuis des années, négative. De ce fait, on puise dans les réserves de change, ce qui aggrave la situation économique du pays ». Il a par ailleurs appelé à la création de prêts sans intérêt pour les salaires dans le cadre de la solidarité entre les entreprises pour sortir de la crise actuelle.