Les émissions d’obligations vertes sur les marchés des pays émergents ont permis la mobilisation de 52 milliards $ en 2019 ; un chiffre en hausse de 21 % par rapport à la performance de 2018. C’est ce qui ressort principalement de l’Emerging Market Green Bond Report, co-publié par le gestionnaire de fonds Amundi et la Société financière internationale, membre du Groupe de la Banque mondiale.
Cette croissance a été portée par la Chine qui a levé 34,3 milliards $. D’autres pays émetteurs tels que l’Inde, le Chili, la Pologne, les Philippines, les Emirats arabes unis et le Brésil ont également réalisé d’importantes émissions qui ont permis la mobilisation de 18 milliards $ en tout. Cette participation représente une progression de 200 % par rapport à celle de l’année écoulée.
En Afrique, l’Afrique du Sud a été le plus grand émetteur de green bonds en 2019 avec la mobilisation de 724,2 millions $. Elle est suivie du Nigeria (106,3 millions $) et du Kenya (41,5 millions $).
Les émissions d’obligations vertes faites sur les marchés émergents sont comprises entre 1,5 million $ et 2,9 milliards $. En outre, 60 émissions d’au moins 300 millions $ ont été faites ; ce qui représente une croissance de 25 % par rapport à 2018.
Les institutions financières restent les principaux émetteurs avec 59 % des mobilisations. Elles sont suivies des sociétés non financières (35 %), des pays (12 %), des organismes gouvernementaux (5 %) et des municipalités (0,1 %).
5 nouveaux marchés émergents ont émis des obligations vertes pour la première fois en 2019, portant à 35 le nombre de marchés émergents sur lesquels ce type d’instrument financier a été mobilisé.
Ecofin