Accueilla deuxANEP : 5000 milliards de centimes de créances irrécouvrables

ANEP : 5000 milliards de centimes de créances irrécouvrables

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Les grandes magouilles qui entouraient la gestion de l’Agence nationale de la publicité ANEP, commencent à être révélées, par l’actuel directeur de l’Agence Larbi Ouanoughi, qui a dévoilé une gestion catastrophique et opaque durant plusieurs années engendrant une somme de créances de 5000 Mds de centimes non recouvrables et 4300 Mds de centimes du reste à recouvert.

Dans une interview accordée pour les deux quotidiens El Watan et El Kahabr, Ouanoughi a fait référence à une mauvaise gestion et dysfonctionnement de l’ANEP la rendant comme « un géant aux pieds d’argile».

Si le PDG de l’ANEP garde de l’espoir pour récupérer cette somme faramineuse en procédant à l’installation de « quatre groupes de travail de recouvrement, à l’Est, à l’ouest, au Centre et au sud», il demeure que l’Agence a perdu définitivement près de 5000 autres milliards,  qui sont des créances anciennes qui datent des années 90» a-t-il fait savoir.

Malheureusement après 15 ans d’âge, ces créances sont irrécouvrables pour avoir dépassé les délais de prescription. Ce qui laisse le PDG dire que «la régie publicitaire et recouvrement n’a pas fait son travail, autant dire qu’elle n’a pas du tout fonctionné».

Selon des enquêtes qui sont menées par les services de la gendarmerie et de l’inspection des finances, ce mauvais recouvrement est volontaire, et le PDG  de l’ANEP doute sur des malversations. «On n’a pas trouvé la trace des bons de commande qui ont disparu». Laissant penser que «les documents en question ont été sciemment et volontairement détruits». Ce qui constitue un « agissement grave», a-t-il considéré.

La aussi Ouanoughi a installé une commission d’audit pour remonter toute cette histoire de bons de commande, car avec toute l’anarchie qui régnait dans l’agence, Ouanoughi doute qu’il « se peut même que le recouvrement ait été fait sans qu’on ne le sache».

Une situation qui risque de provoquer sa faillite, car le « cumul de la mauvaise gestion a fait que l’argent de l’agence n’est pas dans ses caisses, il est à l’extérieur». De ce fait l’Agence s’est retrouvée avec « des caisses vides» a-t-il révélé.

Le directeur de l’ANEP a endossé la responsabilité de cette gestion aux anciens directeurs qui ont défilé à la tête de l’Agence, et qu’il accuse de « travailler que pour leur compte, leur clique et ceux qui les ont placés».

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