Face au manque de lits d’hospitalisation que connaissent plusieurs hôpitaux de pays, le ministre de la santé Abderrahmane Benbouzid a instruit les responsables des établissements hospitaliers d’augmenter leur capacité d’accueil des malades jusqu’à 60%.
Ces instructions ont été données lors de sa réunion vendredi avec les directeurs des hôpitaux d’Alger, mais aussi seront élargies aujourd’hui lors d’une réunion en visioconférence qu’il va organiser avec les dirigeants des hôpitaux de tout le pays.
Il ne faut pas qu’il y ait un seul algérien atteint du Covid qui part à l’hôpital et ne trouve pas de place pour les soins a-t-il insisté lors de son passage ce dimanche à la radio nationale. Dans ce sens il a appelé les directeurs des centres hospitaliers a augmenter les capacités d’accueil des malades dans les différents hôpitaux.
Le ministre a indiqué qu’il a demandé aux chefs des établissements sanitaires qu’ils consacrent jusqu’à 60% des capacités d’accueil pour le Covid-19, et il a annoncé qu’il réunira par visioconférence tous les dirigeants des hôpitaux du pays afin de leurs donner les instructions à suivre face à l’expansion de la pandémie.
Le ministre a indiqué qu’il a constaté que le nombre des lits consacrés au Covid 19 n’est pas suffisant, et il s’est étonné sur le fait que comment se fait-il qu’un hôpital de 600 lits consacre uniquement une dizaine pour le Covid. Dans ce sens il a souligné qu’il a donné 48 h au niveau de la capitale pour augmenter les capacités d’accueil.
Des sanctions tomberont sur des responsables
Évoquant les situations catastrophiques diffusées sur les réseaux sociaux de ce qui s’est passé à Sétif, Sidi Aissa et M’sila, le ministre a indiqué que des enquêtes sont en cours et des sanctions vont tomber rapidement sur la mauvaise gestion, que ce soit à Sétif ou à Constantine.
Pas de retour au confinement total
Benbouzid a écarté la possibilité de recourir à un confinement sanitaire national, en vue de la situation dans certaines wilayas qui n’enregistrent aucun cas de coronavirus, le ministre a, toutefois, estimé que la décision du confinement sanitaire revient en premier lieu au premier ministère, après consultations des statistiques fournies par le Comité scientifique relevant du ministère de la Santé.