Le RCD a réagi à la correspondance qui lui a été adressée hier mardi par le ministère de l’Intérieur, en le sommant de renoncer à son activité politique sous peine d’engager une procédure de dissolution à son encontre.
Dans un communiqué publié le mercredi 24 juin sur sa page Facebook, le RCD indique que « le courrier en question liste une série de supputations évasives sans aucune précision sur les faits, dates, lieux et autres personnes éventuellement incriminées par ce texte. »
Le parti estime que « dans les faits, cette missive, signée par le Secrétaire général du ministère de l’intérieur vient en violation de la Constitution en vigueur et des lois qui garantissent l’exercice des activités politiques et partisanes pour tout parti légal. »
« Pour le reste, le RCD ne se réduit pas à un agrément ou à des locaux. C’est d’abord un courant de pensée, une histoire dans le combat démocratique et un idéal de société partagé par des milliers d’Algériennes et d’Algériens. », explique le RCD qui dénonce une « remise en cause du multipartisme ».
Le RCD voit dans cette correspondance une volonté « de persécution politique et de lynchage médiatique dans le but de porter atteinte à l’image d’un parti qui refuse de monnayer son autonomie décisionnelle et sa détermination à continuer la lutte pacifique pour une Algérie libre et démocratique. »
Dans la missive envoyée par le secrétaire général du ministère de l’Intérieur au RCD, une série griefs ont été retenues contre le parti, dont l’hébergement de personnes étrangères au parti à des fins de mobilisation et participation à des actions visant à porter atteinte à l’ordre public, des appels répétés à l’organisation de rassemblements et manifestations non autorisés à même de troubler l’ordre public et entrave au bon fonctionnement des institutions publiques.