Après près de dix ans d’arrêt d’activité, la Sonatrach accentue les pourparlers avec la partie libyenne afin de reprendre les explorations en Libye, qui sont suspendues depuis 2011 mais cela si la sécurité et la rentabilité des projets sont garanties.
« Une coordination est en cours avec le ministère libyen de l’Energie afin que la société puisse reprendre ses activités dès que les conditions le permettent», c’est ce qui a déclaré la semaine dernière le ministre de l’énergie Mohamed Arkab devant les membres de la Commission des finances et du budget de l’Assemblée populaire nationale (APN), dans le cadre de l’examen du projet de loi portant règlement budgétaire 2017.
Ainsi, Arkab a fixé deux conditions essentielles pour un éventuel retour qui se résument dans la sécurité pour les employés de la Sonatrach et ses installations, mais aussi que l’activité soit « rentable », notamment en ces moments de baisse des prix du baril.
En effet, la Sonatrach a dû suspendre ses activités en Libye dès la détérioration des conditions sécuritaires en 2011, avec la chute du régime de Kadafi, et la propagation des affrontements armés dans le pays, sachant que la Sonatrach a réalisé juste avant une découverte du pétrole dans le bassin de Ghadames au Sud-Ouest de Tripoli.
Dans les conditions actuelles que traverse la Libye, qui est gouvernée par deux parties qui s’affrontent militairement, les conditions sécuritaires risques d’être difficiles à garantir, mais la Libye compte relancer sa production du pétrole et se lance déjà à la recherche d’investisseurs étrangers pour l’accompagner dans ce processus.