La hausse des prix des masques chirurgicaux de protection continue d’alimenter les débats. Les citoyens se trouvent entre le marteau et l’enclume : respecter les décisions du Gouvernement qui oblige le port des masques, et l’impuissance de la majorité de s’en procurer cause des prix qui dépassent les 70 DA l’unité chez les pharmaciens.
Devant cette situation, le vice président du Snapo, Chafik Rahem, suggère le port des masques en tissu.
« Il n’y a aucun contrôle sur les prix, car nous les pharmaciens les obtenons avec difficulté, parfois nous les achetons pour 70 dinars, donc nous pouvons les vendre pour 80 dinars. » A-t-il déclaré.
Selon lui, l’achat des masques impose au citoyen un budget spécial qui peut le surcharger, il est donc conseillé de s’appuyer également sur des masques alternatifs fabriqués à la maison ou dans des ateliers de couture par certaines associations.
Le représentant du Snapo a évoqué l’importance des masques alternatifs et leur fabrication dans les foyers, car il est impossible, selon lui, de réussir dans la politique de distribution gratuite en l’absence de stocks suffisants, critiquant leur vente chez différents courtiers commerciaux.
Le représentant du Snapo a appelé à l’importance de réserver les stocks de masques chirurgicaux aux personnes concernées par la santé et d’adopter des masques alternatifs pour le reste des citoyens, tout en respectant les instructions pour les utiliser, les stériliser et les laver à une température de 60 ° C ou en les repassant à 120 degrés.