Avec un montant estimé à 1,8 milliard de dollars, les transferts des fonds de la diaspora algérienne vers leurs pays d’origine ne cessent de reculer d’une année à une autre.
Selon les statistiques de la Banque mondiale (BM) sur les transferts de migrants vers leurs pays d’origine, la diaspora algérienne n’a transféré que 1,8 milliard de dollars en 2019, soit plus de 300 millions de dollars en moins par rapport à 2018 où les transferts ont été estimés à plus de 2,157 milliards de dollars.
Toutefois, ces statistiques se basent uniquement sur les fonds qui sont transférés via des comptes et des moyens traçables. Mais le reste des transferts qui s’effectuent directement via les voyageurs n’est pas compté, et pour cause qu’ils échappent à tout contrôle de la part du système bancaire algérien qui n’arrive toujours pas à capter ce genre de transferts qui reste inestimable jusqu’à présent. Ces ressources sont, par ailleurs dirigées facilement vers le marché informel de devise ou ils sont échangés à des taux plus importants que celui des banques.
L’Algérie se classe en Afrique qu’a la huitième place, loin de l’Egypte qui se hisse en tête des pays dont les ressortissants à l’étranger ont envoyé 26,8 milliards de dollars, suivis du Nigeria avec 23,8 milliards.
Ainsi, les banques algériennes devraient se pencher sur ces montants transférés surtout en cette période de l’effondrement des réserves de change du pays et mettre en place des mécanismes qui encouragent la diaspora algérienne a utiliser des moyens traçables et avantageux pour envoyer leur argent à leurs proches et familles en Algérie.